Pour accroître son attractivité et booster son économie et sa productivité, l’Union européenne mise sur les technologies clés génériques (aussi connues sous l’acronyme TCG ou KETs en anglais), qui se regroupent elles-mêmes en six secteurs.
Pluridisciplinaires et s’appuyant sur la recherche et le développement, les technologies clés génériques pèsent de plus en plus dans l’économie européenne : les produits qui ont un lien avec elles représentent 19% de la production totale dans l’UE et 3,3 millions de personnes travaillent à leur conception, soit 11% des emplois dans le secteur de la production sur le territoire. Les nanotechnologies, la photonique, la biotechnologie, les matériaux avancés, la microélectronique et les systèmes de production/fabrication avancés ont été identifiées comme les six technologies clés génériques les plus prometteuses pour l’Europe. En ce sens, elles favorisent le développement et l’innovation ainsi que la création d’emplois dans l’Union.
A titre d’exemple, la Slovaquie, l’Islande et l’Allemagne bénéficient le plus des retombées positives de ces technologies dans la mesure où c’est dans ces pays européens que l’on trouve une majorité d’experts en nanotechnologies, en matériaux avancés et en micro- et nano-éclectronique. Leur industrie n’est est alors que plus renforcée.
Virginie CARDOSO