Portrait d’Andrus Ansip, vice-président de la Commission européenne chargé du numérique

  Il est responsable de l’un des projets les plus importants de la Commission Juncker et demeure pourtant encore largement inconnu du grand public : Andrus Ansip, homme politique estonien, est vice-président de la Commission européenne chargé du Marché unique numérique (Digital single market, en anglais) depuis 2014. Voix d’Europe vous présente aujourd’hui celui qui simplifie la vie des internautes et consommateurs européens.

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L’Europe du numérique : work in progress…

  Travaillant main dans la main avec la commissaire européenne au numérique Mariya Gabriel, Andrus Ansip est chargé de mettre en oeuvre le Marché numérique unique voulue par l’UE pour répondre aux besoins technologiques de notre ère. Consciente que le numérique représente un moteur de croissance économique majeur, et par conséquent aussi un générateur d’emplois, l’Europe, en particulier depuis la formation de la Commission Juncker en 2014, met un point d’honneur à rendre les nouvelles technologies accessibles à tous ces citoyens et à uniformiser les normes internet de chaque Etat-membre. Cette ambition se traduit par plusieurs réformes entreprises par Bruxelles, et notamment par Andrus Ansip.

  Auparavant Premier ministre de l’Estonie de 2005 à 2014 – un record de longévité politique dans cette région de l’Europe – M. Ansip a également été longtemps un homme d’affaires à la tête d’entreprises telles que Estkompemix et AS Rondam, mais aussi chef de la succursale de la Banque sociale estonienne à Tartu, considérée comme la deuxième ville du pays balte. Suite à sa démission du poste de chef de gouvernement en 2014, Andrus Ansip part rejointe le Parlement européen en tant que député ADLE (Alliance des démocrates et libéraux pour l’Europe), mais pour une courte durée seulement : il siège dans l’hémicycle du 1er juillet jusqu’au 1er novembre 2014, date à laquelle il est finalement nommé vice-président de la Commission européenne chargé du Marché unique numérique.

  Sa bataille la plus connue, et aussi la plus populaire, reste celle de la disparition des frais d’itinérance (ou roaming) dans toute l’Union européenne. Acquise en juin 2017 après plusieurs années de débat, la suppression de ces taxes établies par les opérateurs mobiles européens a su réjouir les consommateurs et voyageurs de notre territoire. Mais le combat du vice-président en chargé du Marché unique numérique ne s’arrête pas là : la territorialité des droits des contenus audiovisuels (aussi appelée « géoblocage » ou « geoblocking » en anglais) ne sera bientôt plus qu’un lointain souvenir pour l’UE puisque celle-ci sera définitivement annulée cette année. « Toute personne qui a souscrit un abonnement pour suivre sa série préférée, écouter de la musique ou assister à des manifestations sportives à domicile pourra en faire autant lorsqu’elle voyagera en Europe.« , avait alors expliqué l’ancien Premier ministre estonien. M. Ansip jugeait d’ailleurs à titre personnel anormal d’être dans l’incapacité de visionner à Bruxelles les programmes sportifs auxquels il souscrit dans son pays d’origine.

  Toujours dans l’objectif de « concevoir des règles en phase avec l’évolution technologique« , l’Europe prévoit de nouvelles règles en matière de protection des données personnelles à partir du 28 mai. Un projet mené par Mariya Gabriel et Andrus Ansip qui devrait prochainement répondre aux inquiétudes des internautes européens.

 

Virginie CARDOSO

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