Parce qu’elle est une part importante de la politique extérieure de l’Union européenne, Voix d’Europe revient aujourd’hui sur les grands principes de la politique européenne de voisinage, qui assure la stabilité, au sens large du terme, dans la région concernée.

  Ayant pour objectif d’apporter la stabilité sur les plans économique, politique et de sécurité, la politique européenne de voisinage, prévue dans le Traité de Lisbonne, met en oeuvre les relations de l’UE avec 16 pays parmi ses partenaires méridionaux et orientaux. Fondée sur des intérêts communs, cette politique permet une meilleure coopération, à la fois politique et technique, et entente entre l’Union européenne et ses partenaires de la région concernée, qui sont eux souvent confrontés à des menaces ou des défis de taille (pour ces derniers, il s’agit majoritairement de la mobilité et de la migration).

  Ainsi, grâce à ces relations privilégiées, les voisins orientaux (Arménie, Azerbaïdjan, Biélorussie, Géorgie, Moldavie et Ukraine) et méridionaux (Algérie, Egypte, Israël, Jordanie, Liban, Libye, Maroc, Palestine, Syrie et Tunisie) de l’Union européenne bénéficient d’un certain nombre d’aides, notamment dans les domaines économique, de la jeunesse, des transports, de la mobilité et de la sécurité. Les deux principales initiatives découlant de ces actions sont le « Partenariat oriental » et le « Voisinage méridional ». L’UE a en outre l’opportunité de promouvoir, dans cette grande zone géographique, ses « intérêts essentiels, en matière de bonne gouvernance, de démocratie, d’état de droit et de droits de l’homme« .

  L’Instrument européen de voisinage est le principal moyen de financement de la politique européenne de voisinage. Il a été doté de 15,4 milliards d’euros pour la période 2014-2020. Récemment, en 2015, l’orientation de la politique européenne de voisinage a été revue de manière à apporter plus de stabilité et de sécurité sur les territoires directement concernés par la crise des réfugiés.

Virginie CARDOSO