The Hate U Give – La Haine qu’on donne est l’adaptation cinématographique du roman The Hate U Give d’Angie Thomas publié en 2017 et qui a connu un vrai succès dans les librairies américaines.
Un film d’actualité
Les premières lettres du titre du film forment l’acronyme T.H.U.G. inventé par le rappeur 2Pac. Et c’est autour de cette fameuse phrase (Thug Life) que le film se déroule. C’est l’histoire de Starr Carter, lycéenne de 16ans qui se retrouve au milieu de deux monde : les quartier « noir » et pauvre dans lequel elle a grandi et continue d’y vivre et le lycée pour riches, à dominance blancs, dans lequel elle étudie. La situation change lorsque Starr est témoin du meurtre de son meilleur ami Khalil, jeune noir tué par un policier lorsqu’ils revenaient d’une soirée.
Le scénario du film a été confié à Audrey Wells qui est malheureusement décédé d’un cancer la veille de la sortie américaine du film. Le film est réalisé par George Tillman Jr.( Les Chemins De La Dignité, Notorious B.I.G.).
Amanda Stenberg ( Everything, Everything, The Darkest Minds), découverte dans Hunger Games, reprend le rôle de Starr Carter. Ses parents seront joués par Regina Hall, rendue célèbre par son rôle de Brenda dans la saga Scary Movie, et Russel Hornsby vu dans Fences. Agréable surprise la présence de Anthony Mackie, (le Faucon du Marvel’s CinematicUniverse) qui,cette fois,interprète le « méchant » de la situation : King le boss du quartier qui fera tout pour empêcher Starr de témoigner et voir ainsi son règne de terreur s’écrouler.
L’avis de VDE
The Hate U Give – La Haine qu’on donne commence comme une film pour adolescent de plus, mais c’est loin d’être la vérité. Tout au long des deux heures, le spectateur s’attache facilement aux différents personnages, il peut rire et deux secondes après verser une larmes due aux injustices et l’incompréhension. Cependant, ce film permet aussi la réflexion, les situations ne sont expliquées que d’un côté, une mise en situation est souvent faite pour montrer les deux côtés d’une médaille qui a des bons et mauvais arguments. Le jeu d’acteur y est fascinant, la jeune Amanda Stenberg délivre une performance d’actrice affirmée pour un sujet pas évident.
Le film met en avant un problème très sérieux comme le racisme, qui en 2019 est encore malheureusement une réalité. La frustration pour certaines mises en situation mettent en avant les gros problèmes de société que l’on peut trouver aux États-Unis (de manière plus évidente peut-être) mais également dans notre pays.
Nous vous conseillons d’aller voir ce film avec des amis et de ne pas avoir peur d’en débattre autour d’un verre.
Natacha Da Rocha