Le président américain Donald Trump, en visite à Londres, rencontre Theresa May et promet un accord commercial post Brexit « phénoménal » entre les deux pays.
Des manifestations contre Trump
Le président américain n’était pas forcement le bienvenu en terre anglais, effectivement plusieurs manifestations ont eu lieu durant la visite de Trump notamment à quelques pas de Downing Street où plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées pour protester contre cette visite d’Etat de trois jours.
Les protestations ne se sont cependant pas arrêté là, on a pu voir un ballon caricaturant Donald Trump en bébé flottait dans le ciel, à quelques mètres du Parlement ou encore un sondage sur le taux de popularité du président américain au Royaume-Uni comparé à celui de son prédécesseur Barack Obama affiché grâce un rétro-projecteur sur l’un des murs de la ville.
Donald Trump n’a pas été touché par ces manifestations au contraire il dit ne pas les avoir vues.
Le post Brexit à la base des discussions
La première semaine du mois de juin est assez mouvementée au Royaume-Uni avec l’arrivée du président américain Donald Trump. Celui-ci a d’abord rendu visite à la reine Elisabeth, qui a beaucoup fait parler à cause du manque d’étiquette de Trump, et ensuite il a rencontré la premier ministre Theresa May.
A la base des discussions entre les chefs d’Etat la prochaine sortie de l’Union européenne des anglais (prévue pour le 31 octobre), Trump a vite rassuré son homologue en lui assurant que les Etats-Unis « restent prêts à conclure un accord phénoménal » avec le Royaume-Uni une fois le Brexit finalisé. Le président a parlé d’un accord « très équitable » et qu’il y a « d’énormes opportunités à saisir ensemble ».
Donald Trump qui a souvent critiqué Theresa May pour sa gestion des négociations du Brexit a cependant salué le travail « fantastique » de celle-ci depuis qu’elle a pris en main le gouvernement anglais après le referendum sur le Brexit.
Theresa May qui devrait quitter officiellement ses fonctions de premier ministre vendredi, assurera la transition tant que son parti ne trouve son successeur, Trump quant à lui sait déjà qui devrait occuper cette place: son ami Boris Johnson. A cet effet il déclare « Je connais Boris, je l’aime bien, je l’aime bien depuis longtemps. Je pense qu’il ferait du très bon travail » pour ensuite déclarer exactement la même chose d’un autre prétendant à la succession de Theresa May, Jeremy Hunt : « Je connais Jeremy, je pense qu’il ferait du très bon travail »…un discours très varié.
Natacha Da Rocha