Hier, mardi 3 septembre 2019, s’est ouvert le Grenelle des violences conjugales. Cette date a été choisie en référence au numéro 3919 de la plateforme d’écoute téléphonique pour les femmes victimes de violences conjugales.
3919, le numéro qui écoute
Quatre chiffre faciles à retenir, 3919, si séparés ces chiffres formes 3-9-19 date de début de la grenelle des violences conjugales. L’été 2019 a été l’un des plus néfastes concernant les féminicides, l’ont compte aujourd’hui plus de 100 femmes tuées par leur compagnons. C’est pour ces numéros de plus en plus élevés que le gouvernement a décidé de prendre une position ferme sur ces délits.
Peu de personnes le connaissent et pourtant le 3919 existe depuis 1992, ce n’est pas un numéro d’urgence (en cas de danger immédiat il est conseillé d’appeler la police) mais il permet de bénéficier d’une écoute bienveillante et de l’aide cela dans le but de faire reculer les violences et offrir un meilleur accompagnement aux femmes qui sont victimes de violences. Ce numéro est géré par la FNSF (Fédération Nationale Solidarité Femme) et soutenu par le Secrétariat chargé de l’Égalité entre les femmes et les hommes, les personnes recevant les appels sont en général des travailleuses sociales formées à l’écoute des femmes victimes de violences.
Bracelets d’éloignement et places d’hébergement parmi les mesures du gouvernement
Le gouvernement aussi a décidé de prendre cette journée du 3 septembre pour annoncer certaines mesures prises pour que les femmes victimes de violences soient le plus protégées possible.
C’est le premier ministre, Edouard Philippe, accompagné de plusieurs ministres qui annonce les mesures d’urgence mise en avant par le gouvernement pour lutter contre ce fléau. La simplification des plaintes, protection plus immédiate des femmes et éloignement mieux controlés des conjoints, compagnon ou ex. De plus 5 millions d’euros seront débloqués pour la cause. Philippe a également annoncé la possibilité du port d’un bracelet électronique pour les personnes condamnés pour violences conjugales ou en cas d’ordonnance de protection, les forces de l’ordre seront automatiquement prévenues en cas de rapprochement.
En partant du constat que 71 % des victimes résident au même endroit que leur bourreau, le chef du gouvernement a aussi affirmé qu’il « faut protéger les femmes en leur assurant une mise à l’abri rapide » pour ce faire 1000 places d’hébergement et de logement seront disponibles à partir de janvier 2020. Parmi ces places 250 seront crée dans les centre d’hébergement d’urgence.
Le grenelle des violences conjugales continue jusqu’au 25 novembre.
Natacha Da Rocha