Depuis le 1er janvier 2007 et l’entrée de la Roumanie et la Bulgarie dans l’Union européenne, celle-ci n’a plus accueilli de nouveaux membres. L’actualité délicate entre crise économique, crise de confiance et crise des migrants n’a pas vraiment facilité la tâche. Aujourd’hui la porte commence doucement à s’ouvrir pour quelques pays de la région des Balkans, qui frappent depuis presque 20 ans.
Une région historiquement fragile
Les Balkans sont un groupement d’une grande partie de pays de l’ex-Yougoslavie. Après une décennie 1990 noire, ces pays ont eu énormément de mal à se remettre, que ce soit au niveau politique, économique ou social.
Dès les indépendances successives, les pays des Balkans ont immédiatement déclaré leur intérêt à une entrée dans l’union européenne. Cette dernière n’a jamais rien refusé mais à toujours bien souligné le besoin pour ces pays de respecter les valeurs de démocratie et d’État de droit. Ce qui n’était pas vraiment le cas.
La pplupart des Balkans sont candidats reconnus ou déclarés, en négociations pour adhérer à l’union. Les actualités de ces dernières années ont fait que l’élargissement n’était plus une priorité. Mais à l’heure où l’Europe sort un peu la tête de l’eau, deux pays des Balkans sortent du lot et frappent bien à la porte de l’UE.
Macédoine du Nord et Albanie : la Commission veut enclencher le processus d’adhésion
Les deux pays dont on entend le plus parler à Bruxelles sont la Macédoine du Nord et l’Albanie.
La première avait un gros problème qui empêchait son intégration : son nom officiel. Pendant près de 30 ans, les Nord-Macedoniens étaient en conflit historique avec la Grèce sur leur dénomination officielle. Depuis le début de l’année, ce problème est résolu. La Macédoine du Nord ne voit plus aucun obstacle à son adhésion.
L’Albanie, quant à elle, a fait de nombreux progrès sur les questions démocratiques et sociales. Ses dirigeants multiplient les rencontres et le lobbying pour avoir des appuis au sein de l’Europe.
Ces 2 pays sont certainement les prochains États membres de l’UE. Malgré la réticence de nombreux pays membres, la nouvelle Commission de Mme von de Leyen va sûrement s’attarder sur ce dossier de l’élargissement. Et étudier le dossier d’autres pays de la région.
Wassila ZOUAG