Boris Johnson a annoncé hier avoir fait une nouvelle et dernière proposition à l’Union européenne : l’Irlande du Nord resterait partiellement dans le marché européen jusqu’en 2025. Et spoiler alert : les dirigeants européens n’ont pas sauté de joie…
Boris Johnson tente le tout pour le tout. La proposition de la dernière chance avant le 31 octobre, date effective du Brexit. mercredi 2 octobre 2019, le Premier ministre britannique a indiqué son projet. L’Irlande du Nord aurait un statut différent des autres provinces du Royaume-Uni pendant 6 ans avec une frontière ouverte avec la République d’Irlande et donc avec l’UE.
Au bout de ses 6 années, en 2025, un rétablissement des contrôles douaniers entre les 2 Irlande serait effectué. Une frontière physique serait donc rétablie. De plus, un régime spécial serait mis en place entre l’Irlande du Nord et le reste du Royaume-Uni.
Boris Johnson a suspendu son Parlement du 8 au 14 octobre, comme il est coutume de le faire avant le discours du Monarque. Il a donc 5 jours devant lui pour convaincre les Européens.
Une offre qui ne plaît pas
L’UE n’a pas encore officiellement donné sa position mais les retours indiquent que la proposition de Boris Johnson n’est pas vraiment accueillie chaleureusement.
Le gouvernement d’Irlande a indiqué que cette offre ne le satisfaisait pas et que la coupure entre l’île ne devait pas être une option.
L’UE a de son côté réitéré ses craintes de débordements si les accords du Vendredi Saint n’étaient plus respectés.
L’UE est sans doute en train d’étudier cette ultime proposition dans le but d’éviter un no-deal mais il y a fort à parier que les dirigeants ne cèderont pas sur le backstop.
Les 27 vont-ils accepter ? Y aura-t-il un report ? Un no-deal ? Tout est encore possible à 28 jours de la date officielle.
Wassila Zouag