Voix d’Europe vous l’annonçait il y a un mois : Mário Centeno a démissionné de ses fonctions nationales de ministre portugais des Finances et, par conséquent, de son poste de président de l’Eurogroupe. La réunion du groupe en juillet avait pour ordre du jour l’élection d’un nouveau président ou d’une nouvelle présidente. Et trois personnes avaient manifesté leur intérêt.

1 femme et 2 hommes en compétition

Dès l’annonce de la démission de M. Centeno, 1 femme et 2 hommes se sont montrés intéressés par la position de présider les ministres européens de la zone euro.

Nadia Calviño, ministre espagnole des Affaires économiques, a rapidement émis son intention de se présenter. Europhile, polyglotte et haute fonctionnaire espagnole, elle serait devenue la 1ère femme présidente de l’Eurogroupe. Sa candidature bénéficiait du grand soutien de la France et de l’Allemagne. Peter Gramegna, ministre luxembourgeois des Finances, s’est porté également candidat. Mais le grand gagnant – à la grande surrpise de certains – est Paschal Donohoe, actuel ministre irlandais des Finances

Portrait

Objectif : remonter les économies

Paschal Donohoe aura la lourde tâche de gérer la crise économique qui touche bon nombre de pays européennes durant cette crise sanitaire inédite. Les pays du Sud auront besoin de l’aide des pays du Nord. Les aides économiques sont très attendues notamment par l’Italie et l’Espagne, durement touchées.

Trouver des solutions durables, remonter les économies et mettre les 27 d’accord : voici les défis qui attendent M. Donohoe.

Wassila ZOUAG