L’ex-chef de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, a été chargé par le président de la République italienne Mattarella de former un nouveau gouvernement suite à la démission de Giuseppe Conte.
Sergio Mattarella a eu la difficile tâche de trouver un nouveau premier ministre à l’Italie en pleine crise sanitaire suite à la démission de Giuseppe Conte fin janvier. Le président de la République, qui est arbitre en cas de crise politique, a donc choisi Mario Draghi pour le poste. Dans une première déclaration Draghi a affirmé que les priorités seront la lutte contre le Covid-19, la campagne de vaccination et la relance du pays, il a également ajouté qu’il était « confiant que l’unité émergera des discussions avec les partis politiques, les groupes politiques et les forces sociales ».
Le président Mattarella a lancé un appel aux forces politiques pour qu’ils soutiennent ce nouveau gouvernement, qu’il a tenu a ce qu’il soit de « haut niveau » pour mieux faire face aux adversités dont le pays doit faire face.
Bruxelles a très bien accueilli la nouvelle de l’arrivée de Draghi à ma tête de l’Italie, en effet l’italien est considéré comme celui qui a sauvé l’euro en 2012 et donc très bien vu pour la reprise du pays fortement touché par la crise sanitaire. Pour relancer l’économie en effet l’Italie table sur un plan de plus de 200 milliards d’euros financé par le méga-plan européen de relance décidé en juillet par l’Union européenne, alors que la troisième économie de la zone euro a affiché en 2020 l’une des pires chutes du PIB de la zone euro (-8,3 %). Les propositions doivent être présentées à Bruxelles d’ici le 30 avril.
Le peuple italien semble également soulagé par le choix du président de la République de ne pas avoir des élections car la menace de l’arrivée de l’extreme droite et de Matteo Salvini au pouvoir est encore très réelle.
Natacha Da Rocha