Joe Biden a récemment indiqué ne pas exclure la possibilité de rencontrer un jour le chef d’Etat nord-coréen Kim Jong Un malgré l’accusation de « politique hostile » de la part du président américain.
Lors d’un discours sur sa stratégie à l’égard de Washington lors d’une réunion plénière du Comité central du parti, le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un a souligné la nécessité de se préparer autant au dialogue qu’à la confrontation, il “a appelé à réagir de façon vive et rapide face à une situation évoluant rapidement et à concentrer les efforts sur une prise de contrôle stable de la situation dans la péninsule coréenne”.
Joe Biden avait effectivement critiqué, en mai dernier, la démarche de son prédécesseur Donald Trump qui avait rencontré “Chairman Kim” à deux reprises, à Singapour puis à Hanoï, sans aboutir à des résultats tangibles, le président américain a affirmé ne pas vouloir offrir une reconnaissance internationale au lead nord-coréen et qu’il ne se faisait pas d’illusions sur la difficulté de convaincre la Corée du Nord de renoncer à son arsenal nucléaire.
La situation continue d’être tendue entre les deux pays mais cette petite ouverture pourrait être un début de négociation entre Etats-Unis et Corée du Nord après le stop de 2019.
Natacha Da Rocha